Alaska est touchant, captivant même, mais sans ménagement. Eryk porte des mots froids, accompagné de son piano et d’une orchestration luxuriante et discrète à la fois. Du risque de se laisser attendrir au plaisir de s’y répandre.
Les figures tutélaires
Eryk a des points communs avec William Sheller (“Elle avait pris ce pli” et “L’amour, la vie, le chat et moi” notamment) et ses orchestrations rappellent parfois l’ambiance orageuse de la Tournée des grands espaces d’Alain Bashung, particulièrement en concert avec la configuration de la scène et l’apport de la vidéo. « J’apprécie Sheller pour ses chansons qui mettent en avant sa qualité de musicien classique, d’orchestrateur et d’arrangeur hors pair. Mais en aucun cas, c’est quelqu’un que j’écoute au quotidien. » Eryk a été bercé par Brel, Ferré, Brassens, Ferrat ou Barbara. Sa source d’inspiration vient sans conteste de là. Pour Bashung, à chacun de faire sa propre opinion en allant le voir sur scène.
No comments